lundi 28 février 2011

Qui s’y Sarkotte s’y Kadhapique

Kadhafi
C’est fini
Plus qu’à défier Jean-Pierre
Au camping des Flots bleus
Un assureur miteux
Un dictateur véreux
Font assez bien la paire
De navets planétaires

Kadhafi
C’est fini
Avec ses amazones
Pourra semer sa zone
Ailleurs qu’à Marigny
S’exiler sur une île
Pour suivre son idylle
Avec son ami Sarkozy

Sarkozy
C’est fini
Ce faux-cul de première
L’Elysée vaut bien une prière
Pour lui l’église mène à l’Etat
C’est juste une question de voix
Le Dalaï Lama hier
Le pauvre il n’en avait pas

Sarkozy
C’est fini
L’islam c’est son affaire
Bouddha est sans pétrole
Et Marine rigole
Ils ont élu Guignol
Un jour à l’Elysée
Conservons notre idole
La Dalaïcité



dimanche 27 février 2011

Nos chers incapables

Ils font toutes les bêtises du monde
Mais à leur chaise ils sont collés
Être ministre et un peu blonde
Oui ensemble ça peut aller

Ils font toutes les bêtises du monde
Confondent leur porte-monnaie
Avec celui de tout le monde
Sans se soucier mais rien n’y fait

Ahmed qui balaye à la ronde
Un jour abîma son balai
Se fit virer à la seconde
Sans savoir ce qu’on lui voulait

Ceux qui nagent dans le haut monde
N’ont vraiment pas a être inquiets
Ils survolent la mappemonde
Tiennent le manche pas le balai

République est nauséabonde
Fillon voyage sans billet
Mais on paye la révolte gronde
A la lanterne et au piquet !

( Sur l’air connu de Sinsemilia )

A ça ira… ça ira… ça ira
Etc…

( Sur l’air connu des révolutionnaires )

Et quand on les aura tous pendu
On leur fichera la pelle au c…

Mais en vérité ils seraient trop contents…
Ça ne va pas
Et ça n’ira pas
Tant que ces fantoches seront là !

vendredi 25 février 2011

Lutte opiniâtre

Je regarde pousser les plantes
Sur mon île en dilettante
Que de temps perdu dans ma vie
D’abord à servir de nervi
Ensuite à tenir dans ma bulle
Sur ce fil de funambule
A cette société asservi

Je regarde pousser les plantes
Oui la liberté est payante
Il coûte cher le paradis
Avant de saler les radis
Tu les fais pousser pour des nuls
L’individu est trop crédule
Et cette société finie

Je regarde pousser les plantes
Et les révolutions sanglantes
Apporte au désert cette pluie
Qui fait tant défaut à nos vie
Liberté cette somnambule
Enfin s’écrit en majuscule
Ils tremblent dans leur Armani

Je regarde pousser les plantes
Surfons sur cette déferlante
Pour sauver au moins nos acquis
Vivons enfin nos utopies
Jamais cette tour de Babel
Ne pourra nous offrir plus belle
Occasion d’être qu’aujourd’hui



jeudi 24 février 2011

Papy dans sa bulle

Papy est si tapi
Qu’il fait
Pipi sur le tapis
Non tu fabules
C’est vrai
Où c’est
Mais c’est ici
Au Vatican pardi
Où crois-tu donc que Papy vit ?
Papy jette un coup d’œil sur la place Saint Pierre
Où sont les révolutionnaires ?
Drôle de demande dis Mamie
Ils ne sont pas ici Papy
Ils se taisent en Italie
Mais Papy trouve que c’est dur
De voir comment tourne la vie
Après avoir bâti ces murs
Et défendu les dictatures
Mais à qui se fier aujourd’hui
Tous ces écheveaux qui s’emmêlent
Si le peuple à présent se mêle
De vouloir mener son pays !…
C’est une secousse sismique
Bouleversement tellurique
La dérive d’un continent !
Moi la peur me fait faire pipi
Pas là Papy c’est le tapis !
Décidément tout fout le camp
Sauf le silence du Vatican

Où il y a de la chaîne...

Où sont passés tous les grands mages
Ne voient-ils donc plus les présages
Si nous ne bougeons pas c’est sûr
Je sais qui paiera la facture
Pour cicatriser les fractures
Du pourtour Méditerranée

Ne vous trompez pas je suis pour
Que les peuples se concilient
Dans la liberté et l’amour
Loin des profits et loin des haines
Mais j’aimerais bien que les chaînes
Cachées sous la démocratie
Tombent aussi



mercredi 23 février 2011

Trou d'eau trou d'air

J’ai piqué du nez dans la mer
Percé un trou dan l’océan
Tout ça pour un éclair d’argent
Qui laisse au bec un goût amer
Me voilà pauvre goéland
Coupable mais que puis-je y faire
D’avoir apprécié le hareng
D’avoir adoré la sardine
Je ne suis que bouc émissaire
La mer ne veut pas de rustine
Mais là-haut tout au bout de l’air
Il reste ouvert un trou béant
L’homme coiffé du bonnet d’âne
Y fait passer sa belle Ariane
Comme un suppositoire au temps
Je me demande quelle tête
Il va faire si le temps pète

mardi 22 février 2011

Loup, y es-tu ?

Après enquête chez Blanche Neige
En Egypte et en Tunisie
Loup-Islam est blanc comme neige
Rare de voir un loup blanchi
N’oubliez jamais mes amis
Que le carnaval de la vie
N’est pas théâtre de Guignol
Mais que le pouvoir qui s’alarme
Lui, crée bien souvent le voleur
Qui n’existait pas avant l’heure
Pour se justifier du gendarme

Peuple reste bien assagi
Troupeau gentil qui caracole
Tous les pâtres qui te cajolent
Ont un loup dans leur poche tapi

dimanche 20 février 2011

Noble partage

Je regarde mon feu fumer
De bois mouillé sur le rivage
La nuit le verra s’allumer
Briller au-delà des nuages

Alors perdu à l’horizon
Qui sait un galion de passage
Eventrera sa cargaison
A nos pieds dans un bruit d’orage

Mes amis et moi finirons
De tuer les hommes d’équipages
Des rares filles en haillons
Nous ôterons le pucelage

Je sais qu’alors notre baron
Viendra pour se joindre au pillage
Avec son droit de préemption
Pour tout ce qui est des naufrages

Noble damoiseau en plumage
Au chapeau en dentelle de Lyon
Bien campé sur son cheval sage
Est souriant dans son giron

Puis il fait tourner l’attelage
Presque tout ils emporteront
Avant d’aller au blanchissage
Une tache de plus au blason

Allons mettons-nous à l’ouvrage
Le bois qui reste ramassons
Ce pauvre bois de brigandage
Nous n’avons que ça aux tisons

Moi je sais que de ce partage
Au baron nous reparlerons
Il paiera d’un juste fauchage
Le prix de la révolution




Pool aux politiques

Un calcul pour un politique
Ne retombe pas sur ses pattes
Et nos vieilles mathématiques
Se retrouvent un peu patraques
Mais jugez-en donc par vous-même
Vous savez le chômage enchaîne
Dans tous les maillons les domaines
Mais on supprime des emplois
Pile dans ces domaines-là

On subventionne telle usine
Pour que surtout elle reste là
Mais le lendemain la maligne
S’est évanouie au Sri Lanka
Avec la caisse ça va de soi

Il y a de plus en plus d’enfants
On enlève des enseignants
Il semblerait que la logique
Non plus ne soit pas politique
Mais bon sang comment donc se fait-ce
Que l’échec scolaire point ne baisse
Pire il s’envole grandissant
Vraiment c’est trop ahurissant !?

Aussi crions à l’injustice
Au meurtre au mauvais jugement
Quand le budget de la justice
Est décédé d’étranglement
Que les dossiers qui fleurissent
Font des piliers au frontispice
Des tribunaux et pour longtemps
Dans le suivit des délinquants

Aurait-on diminué l’impôts
Ces moindres frais considérant ?
Bien sûr mais juste ceux des grands
Payer quand tu n’as vraiment rien
Ca pourrait faire sourire un brin
Si ce n’était la vérité

Un dernier mot sur les promesses
Qui sont à l’inverse des fesses
Il n’est pas interdit d’en parler
Mais c’est grossier de les montrer

Allez salut à un d’ces quatre
Peut-être même à tout à l’heure
Au fait où en est-on des beurs
A l’entrée du lycée Henry IV ?



samedi 19 février 2011

Al Zheimer

Au salon de l’agriculture
Les vaches Chi – rac s’y glisse
Ex-président taulard futur
Mais se faire oublier c’est dur
Quand vient l’appel de la justice
L’homme devient un peu malade
Bien souvent souffre d’amnésie
Se nourrit d’un peu de salade
Récite de la poésie
Il devient un peu fou en somme
Qui pourrait juger un tel homme

C’est tout comme Berlusconi
Faire les cours des communales
Pour se prouver qu’il est un mâle
Aurait dû se prendre perpette
Mais moi je sais qu’Allah le guette
Pour s’être tapé des beurettes
Il réserve au cavalieri
Un beau cancer de la braguette

Sarko c’est pas le même coco
Voilà l’histoire du bourricot
Que les gens voulaient voir voler
Ils lui mirent une paille au cul
Et expirèrent pour le gonfler
Mais le Maire n’allait pas souffler
Où tout le monde avait bavé
Que fit Sarko à votre avis ?
Il tourna la paille pardi !
Sarko c’est pas le même tabac
Il a ce qu’il faut dans son lit
Pour qui aime l’asperge farcie
Et l’aristocratie baba
Mais c’est le roi de l’amnésie
Il n’y a pas malice à ça
Pourquoi vouloir chercher remède
Aux promesses qui font la vie
Et c’est complètement gratuit
Comme un voyage chez Mohammed

Au salon de l’agriculture
Les vaches Chi – rac s’y glisse
L’ex-président rase les murs
Pour bien leur faire la peau lisse
Ballonné la panse replète
C’est à ce moment qu’âne pète
Car le temps est venu c’est l’heure
Du petit vent d’Alzheimer

vendredi 18 février 2011

C datif

Carla susurre Douce France
C’est limite la transcendance
Offert avec un Brie coulant
Au salon de l’agriculture
Son CD sera le bromure
Pour tout le monde paysan

jeudi 17 février 2011

Bottes majuscules

Que l’UMP ou d’autres majuscules à droite
Tout en s’en défendant jouent le jeu du FN
Passe encore c’est ainsi leur chemise est la même
Bien noire un peu cintrée de tête très étroite
Et leurs idées hypocrites quoiqu’ils en disent
Sont de l’eau au moulin pour les mêmes églises
Mais que notre PS deux majuscules à gauche
Benoîtement souriant sans arrêt se débauche
Se chamaille et chipote en un mot se divise
Tant que nous n’y voyons tel fog sur la Tamise
De ce fait ils pratiquent pour la même boutique
Il nous reste à élire le roi des nombrilistes
C’est à se demander encore si l’on existe

PS : ( Ne vous leurrez pas, ça veut dire post-scriptum )

Et nous voterons contre aussi en deux mille douze
Un jour ça serait bien qu’on vote pour quelqu’un
Nous sommes vache à lait et toujours moins de foin
Eux trouvent ça très bien moins de foin moins de bouse
Reste un an à Marianne pour faire sa désintoxe
Trouver une liaison un peu plus orthodoxe
J’ai rien contre le fait qu’elle devienne lesbienne
Mais Marianne et Marine là j’aurais de la peine
Je ne sais pas pour vous mais Noël dans sa hotte
Apportera je crains beaucoup du bruit des bottes

mardi 15 février 2011

Le plus difficile pour les algériens va être de Bouteflika hors de chez eux.

C'est l'âne et du lapin

Nos politiques sont bouddhistes
Ca ne fait pas l’ombre d’un doute
Suivant les préceptes et la route
Des trois singes limite autistes
Kikazaru Iwazaru
Avec l’aveugle Mizaru
Tout est parfait
Car si c’est cela être sage
Je préfère encore être singe
A funambuler sur l’adage
Où cours-je ou bien encor d’où viens-je ?
Mais ça je ne le ferais point

Ce n’est la taille de l’oreille
Qui fait que le son rentre bien
Peut-être avec un perce-oreille
Un appareil à faire du foin

Entonne dans leur sonotone
Les mégaphones de la faim
Et surtout jamais ne pardonne
Au nom de tous ceux qui n’ont rien

A tous ces ânes et ces lapins
Qui te donnent de la baguette
Mais ne connaissent que courbettes
A qui leur donne son et foin       

lundi 14 février 2011

MAM Blues

C’est le MAM blues pour un encas
Un encas chez Bouteflika
Petits biscuits chez Kadhafi
Quelques Kadaifs de folie
Un croissant chez les Abdallah
Du Yemen et de Jordanie
Tajine chez Amadinejad
En Iran petit patapan
Si des fois tu passes en Syrie
Bois un petit thé chez Bachar
Car ce soir il sera trop tard
Et un tcharak chez Moubarak
Pardon ! Il est déjà parti…

C’est le MAM blues pour un pic-nique
Plus d’éthique dans la politique
Rien que du fric c’est pathétique
Plus de honte plus de vergogne
Y a pas que le soleil qui cogne
En dehors de ces paradis
De princes des mille et une nuits

Le MAM blues pour un vol de nuit
C’est mieux de s’envoyer en l’air
Dans un beau jet de milliardaire
Planter les tentes de Sarko
Qui voulait faire son Trigano
Mais son club Méditerranée
Est défunt avant d’exister

C’est le MAM blues pour la bourgeoise
Qui va prendre chez les suédoises
Un dernier hammam en exil
A moins que Sarko magnanime
Ne la bombarde à faire la mime
Ministre des affaires sociales
Pour qu’elle puisse ainsi facile
Continuer de manger hallal

dimanche 13 février 2011

Dégage !

Ô qu’ils sont tristounets
Les minois de nos chefs
A voir que derechef
On passe le balai

Songeant à leur nombril
Va savoir si Avril
Ou peut-être bien Mai
Ne les rendraient inquiets

Leurs amis en exil
Et la Suisse traîtresse
Qui leur gèle la caisse
C’est vraiment difficile

17 milliards d’euros
Ca te la coupe Coco
Pour remplir ton chariot
De courses à Casino

Continuez les copains
Continuez il en reste
Qui se serrent les fesses
Et les coudes et les mains

Y a-t-il une raison
Pour que chez nous mes frères
On voit couler l’ulcère
Sans rien faire c’est bidon

Sachant qu’à l’horizon
Toujours sur la même île
Faudra voter utile
Bientôt aux élections

Non à tous ces bouffons
Marianne à ton corsage
Allons crier « Dégage ! »
A tous ces beaux barons 

samedi 12 février 2011

Fausse île

Je suis cruel c’est évident
Je souhaite le malheur des gens
De ceux qui poussent Thanatos
Dans ses derniers retranchements
Je veux qu’ils deviennent sac d’os
Et qu’ils se noient dans leur vomi
Que de leur sphincter entr’ouvert
S’écoule un cerveau ramolli
Qui en vérité ne leur sert
Qu’à déployer leur parapluie
Aux jolies couleurs arc-en-ciel
Avec l’odeur pestilentielle
Des religions paraplégie

Que les anti-euthanasie
Finissent ainsi dans leur lit
Joli paradis où cette île
Se dissout d’une verte bile
Me procure un plaisir immense
Décidément Ô oui je pense
Que je suis un méchant pardi

Cent torts

Entends le bruit de l’ouragan
Vois les vagues du peuple affamé qui se lèvent
Des pauvres trop patients
Opprimés et trompés ils ont la bave aux lèvres
Et la rage de mordre vos chairs à pleines dents

Entends le bruit de l’ouragan
Des îles dévastés aux dictateurs cyniques
Qui font des come-back repentants
Et plus loin sans bouger des présidents iniques
Changent quelques pantins gouvernants

Entends le bruit de l’ouragan
Des peuples qui enfin veulent saisir les rênes
Lassés des faux-semblant
Plus de têtes pesantes et l’assemblée gouverne
Vers l’avenir de leurs enfants

Entends le bruit de l’ouragan
Mais ils sont tant rompus à leurs sombres pratiques
Qu’il ne serait pas surprenant
Que dans leurs mains ouvertes soit tapie la tunique
De Nessus un cadeau somme toute apaisant

Lutte opiniâtre

Île, usions-nous vainement nous sous liés
A lancer tous ces dés ires de liberté
Changés si vite en dés espoirs
Aux mains de ces tricheurs de foire
Qui nous la font au bonneteau ?

Hune hissons au mât du bateau
Les derniers drapeaux populaires
Il semblerait qu’il y ait de l’air
En ce moment à faire flotter
Pour que ce tracas baisse tant
Qu’il disparaisse que ces marchands
Etouffent dans leur or et leur graisse
Pousse comme un accouchement
C’est un siège on en voit les fesses
Comme tout siège c’est le temps
Qui compte alors n’espère 
Pas que surgissent les pères
Des rêveurs impénitents
Car ton avenir en dépend
Et ce n’est pas une illusion
Gave roche n’attend pas l’érosion
Il faut jeter ces hyènes
Sors les mains de tes poches
Et fait la césarienne
Pour que naisse l’enfant

Hammam ( A Mam...)

L’air est nu la lumière vient
De Reykjavik ce n’est pas loin
De ses rues et de ses glaciers
De ses crevasses enflammées

Le vent venu a fait larcin
Sur tous nos droits et sur nos biens
Nous avons perdu le flambeau
A l’abattoir vont nos troupeaux

Là-bas la vapeur des geysers
Crache sa liberté en l’air
Mais cette chaleur s’évapore
Sans que ne le sachent nos pores

Ils ont si peur nos dirigeants
Qu’ils écrasent toujours autant
Mais le bouchon poussé trop loin
Cache un espoir fort tellurien

Derrière ce voile de scories
Tout te sépare de Paris
Mais il y a le vent va et vient
Qui courre sur nos volcans éteints

Alors qui sait une étincelle
Pourrait bien venir faire sa belle
Les gabelous sont sur leur garde
Car dessous est la Sainte-Barbe

Ben Sarky ( Suite... mais pas fin )

Tu sais comment fonctionne chaque révolution
Si au jeu du canon tu n’en as que le son
C’est qu’on te donne assez juste un peu dans l’assiette
Pour éviter que tu ne chantes la chanson

J’ai oublié disait Cosette devant sa soupe au potiron
C’est vigilance orange au pays de Voltaire
Rouges de honte sont nos fronts
Et l’amnésie arrange ceux qui veulent se taire

Mémoire reviendra peut-être
Mais trop tard petite Cosette
Avec l’eau claire dans l’assiette
Tu n’auras plus qu’un vieux croûton
Car les potirons en exil
Jamais ne se repointeront
A ce moment-là ta douce île
Sera devenue ta prison

Ben Sarky ( Suite )

Ô Démocratie confortable
Ce que tu poses sur la table
Ne nous met plus en appétit
Du F haine un croûton rassis
Au PS valse hésitation
Tourne les vestes à foisons
Et l’envers a déjà servi
La DS Kali qui affame
Infâme tête au FMI
Ca ne vous fait pas un programme
Que nous reste-t-il mes amis ?

Ce que je vois à l’horizon
C’est le petit requin Sharky
Tranchant avec son aileron
Le temps qui nous est imparti

Du haut de ses deux talonnettes
Et sa surdité impériale
Souriant à l’UMP qui pète
Nos quelques miettes de social

S’il vous plaît pas de double peine
Mais la question est qui agace
Pour briser réaction en chaîne
Qui pourra-t-on mettre à sa place ?

Ô Démocratie confortable
Demande-toi si sur ta table
Nous n’allons pas devoir frapper
De coups de poings de coups de pieds

Quitter le ronron de nos îles
Nous le savons c’est difficile
Mais elles ont tant rétréci
Plus de place pour les radis

Nos frontons sont si fatigués
Egalité Fraternité
S’il faut les récrire dans le sang
Marchons encor pour nos enfants